Interview de M. Jean Bosco AGBOBLI Riziculteur à Tabligbo
ICAT : Bonjour M. Jean
M. Jean : Bonjour, je me nomme Jean Bosco AGBOBLI, Secrétaire général de la coopérative » La Chaine d’Or » à Tabligbo. Nous produisons du riz?
ICAT :Comment avez-vous connu l’ICAT?
M. Jean : Nous avons commencé par travailler avec l’ICAT depuis 2013 à travers le Projet d’Appui au Développement Agricole au Togo (PADAT). Il nous a aussi appuyer dans l’organisation et la gestion de notre groupement, de son transfert en société coopérative (SCOOP).En ce qui concerne le changement au niveau de la production du riz, les rendements sont passés de 2,5 à 5-6 tonnes à l’hectare. Les champs écoles agriculteurs que nous suivons ainsi que les diverses formations initiées à l’endroit des producteurs, nous apportent beaucoup.
ICAT : Etes-vous satisfait du service de l’ICAT? Et par rapport à la valeur ajoutée, dites-nous comment vous viviez au quotidien?
M.Jean : Parfaitement satisfait, puisque la production a doublé. Notre condition de vie dans la société a changé, nos enfants vont à l’école sans trop de difficulté, nous arrivons à faire des économies et surtout à réaliser nos ambitions. Nos lieux de résidence se sont nettement améliorés.
ICAT : Avez-vous un message à l’endroit de ceux qui hésitent à approcher l’ICAT?
M. Jean : Depuis que nous travaillons avec l’ICAT, nous sommes très motivés, nous maîtrisons maintenant les comptes d’exploitation, comment évaluer nos activités, etc.
MERCI à l’ICAT
Interview de M. KPOGO Ben Komi AGRO-ELEVEUR À KILA TSÉVIÉ
ICAT : Bonjour M Ben
M. Ben : Bonjour, je suis agro-éleveur depuis 12ans. Au début, je travaillais de façon traditionnelle. On semait sans aucun schéma cultural. Mais avec l’appui-conseil de l’ICAT, nous sommes arrivés à nous mettre en association/groupement qui sera muté peu après en une SCOOPS.Autour des champs Ecoles Agriculteurs (CEA), le Conseiller Agricole de notre localité nous donnent des cours pratiques sur les itinéraitres techniques à suivre pour telle ou telle culture et surtout la semence à utiliser. Auparavant, nous avions 1,5tonnes/ha de maïs. Mais avec l’appui de l’ICAT, nous sommes au delà de 3 tonnes. Il nous conseille de mettre l’engrais à partir du 10ème jour, et 35ème après le semis. Le 10ème jour, nous mettons le NPK et le 35ème jour, c’est l’Urée. Depuis que nous respectons ces pratiques, notre rendement a considérablement augmenté. Nous faisons aussi la culture de tomate, piment et gombo.L’ICAT nous accompagne aussi en élevage des volailles traditionnelles qu’à la construction du poulailler amélioré. Au niveau de l’élevages des poulets locaux, nous avons appris comment conduire les poussins dès leur réception. Nous nous occupons des poussins depuis l’éclosion et mettons en place la prophylaxie jusqu’à leur vente.
ICAT : L’appui-accompagnement de l’ICAT a-t-il changé quelque chose dans la vie respective des producteurs dans votre SCOOPS?
M. Ben : Oui il y a eu une augmentation de nos rendements, et cela a permis d’améliorer nos conditions de vie quotidiennes. J’ai acheté une nouvelle moto qui me permet de me déplacer sur les parcelles. L’agriculture me permet de supporter ma famille. J’ai actuellement un terrain dans la ville sur lequel je suis en train de construire ma maison. Avec ICAT, nous avons beaucoup appris. A cet effet, je convie les producteurs qui hésitent encore à approcher cette structure du gouvernement pour recevoir les appuis nécessaires à leur professionnalisation, surtout les jeunes.
Interview de M. KONAVA Komlan président de la faitière régionale des producteurs d’ananas (GBATOPE)
ICAT : Comment avez-vous connu l’ICAT?
Nous avons fait appel à l’ICAT Zio Sud en 2002 suite aux problèmes que nous avions rencontrés dans la gestion de nos champs. Le chef d’agence (CAG) nous a envoyé un conseiller agricole et un technicien spécilaisé en organisation paysanne pour nous appuyer.
Etes-vous satisfait de l’appui de l’ICAT?
OUI, car sans les conseils de l’ICAT, ce regroupement qui est devenu SCOOPS, ne pourra pas être mise en place. Et aujourdhuit, nous sommes bien outillés à travailler ensemble. L’Appui-conseil a porté sur la technique culturale et organisationnelle. Sans l’apport de l’ICAT, nous n’allons jamais être des produsteurs d’ananas reconnus de par le monde. L’ICAT nous a aidé gratuitement et nous profitons de cette occasion pour le remercier.
Qu’est-ce que le FBS vous a appris?
Le Farmer Business School (FBS) estr notre sauveur car nos rêves sont devenus des réalités. Avec le FBS, nous avons appris comment se mettre en contact avec les Institutions de micro Finance (IMF). on fait donc des prêts sans difficulté. En ce qui concerne la commercialisation de nos ananas, l’ICAT nous a mis en relation avec des producteurs, des transformateurs, des exportateurs. Et en plus de celà, l’ICAT qui nous aide à signer ces contrats juteux.
Interview de M. GBANDI Nicolas, Cotonculteur et riziculteur depuis 18 ans
ICAT : Comment avez-vous connu l’ICAT?
Nicolas : Dans le cadre, de la commercialisation, nous avons des difficultés à vendre seul à la brasserie de Kara, ce qui nous avait obligé à nous constituer en groupement et à vendre de façon groupée. Par ailleurs, Nous avions aussi des problèmes au niveau du rendement et les papiers pour notre association. Nous avons donc approché la SOTOCO parce qu’on produisait aussi du coton, qui nous a mis en relation avec l’ICAT. La direction a mis à notre disposition un conseiller agricole qui nous a appuyé dans l’élaboration des documents. Le bureau fut mis en place et nous avons reçu plusieurs formations dans des domaines variés. Par exemple, un champ Ecole riz a été mis en place pour nous apprendre le techniques de culture du riz; le rendement a doublé et continue d’augmenter d’année en année.
ICAT : Etes-vous satisfait de l’appui de l’ICAT?
Nicolas : On apprécie mais pas totalement satisfait, car l’objectif c’est d’atteindre 60 à 65 sacs. Mais je reconnais que notre vie a beaucoup changé et j’envoie aux dirigeants de l’ICAT, nos encouragements car c’est tâche très difficile qu’ils assument. Nos doléances à leur endroit, est de nous multiplier les formations et nous appuyer d’avantage dans la commercialisation.
Interview de . AGOTCHALAM Massongo,PRODUCTEUR DE CÉRÉALE À ATCHANGBADÈ
ICAT : Depuis quand vous faites cette activité champêtre? Et comment avez-vous connu l’ICAT?
Massongo : Nous avions commencé cette activité depuis 2009 et nous avons connu ICAT au cours des sensibilisations. Nous les avions fait appel en premier pour nous aider à mettre en place notre groupement. Ensuite le conseiller agricole a commencé par nous visiter dans nos champs. Comme cela devient compliqué de visiter tout le monde, il a proposé de mettre en place un champ école sur lequel on vient apprendre les itinéraires techniques et les répliquer dans nos champs respectifs.
ICAT : Les formations ont-elles agit positivement sur vos rendements?
Massongo : Oui, c’est étonnant, nous avions eu les meilleurs rendement du monde pour le maïs, ce qu’on a jamais envisagé, la pluviométrie aidant, tu as envie d’aller au champ parce que c’est très beaux, tout est aligné et très vert.
ICAT : Etes-vous satisfait? Et est-ce que cela a apporté un plus dans votre vie quotidienne?
Massongo : Oui cela a beaucoup apporté dans notre condition de vie qui s’est nettement améliorée. Nos maisons, notre habillement, nos enfants vont à l’école sans soucis. Comme mot à l’endroit de la hiérarchie de l’ICAT, je félicite le gouvernement parce qu’il a mis partout les agents de l’ICAT.